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SCALDE

SCALDE

Skalde

TATOUAGES VIKINGS

TATOUAGE VIKING

VIKINGS

Introduction : Le Monde d'Avant

"Le loup est à la porte, mais l'homme en est le gardien." — Proverbe Viking

Écoutez bien, vous qui voudriez connaître les secrets des mers du Nord, des briseurs d'épées et des charmeurs de runes. Je ne suis pas là pour vous bercer dans les doux draps des fables, mais pour vous arracher à la naïveté avec la vérité crue d'un monde sans pitié. Voilà les Vikings—des hommes et des femmes qui n'avaient pas le temps pour les demi-mesures. Ils vivaient sur le fil de la hache et du destin, et croyez-moi, ça coupait dans les deux sens.

Ah, vous pensiez que les Vikings étaient de simples pirates aux casques cornus, des barbares sans plus? Laissez-moi rire. Ils étaient aussi poètes, navigateurs et commerçants. Mais n'oublions pas, leurs dieux étaient tout aussi capricieux que leurs mers; Odin, le père de tous, n'était pas exactement le genre de divinité à qui on adresse des prières pour une vie paisible.

"Les dieux nous donnent des mains, mais c'est à nous de les serrer en poing." — Dicton Viking

La chanson du Skald

Écoutez, ô braves, la skáldic vers moi tournée,
De haches et drakkars, la saga est ici chantée.
Odin et Thor veillent, mais donnent pas de répit,
Dans le monde d'avant, seul le fort survit.

Naviguant les mers, vers Valhalla ou l'enfer,
Les Valkyries attendent, les boucliers en l'air.
Jotunheim gronde, et Midgard se défend,
C'est un monde de fer, et de sang, oui, de sang.

Les runes nous parlent, mais les Nornes tissent la fin,
On rit, on se bat, jusqu'au dernier festin.
Oui, la vie est un raid, et la mort une amie,
Dans le monde d'avant, c'est ainsi, oui, c'est ainsi.

"Les corbeaux suivent toujours les loups." — Adage Viking

Le monde d'avant, mes amis, n'était pas pour les âmes sensibles. Il était plein de fureur et de feu, de grandeur et de gouffres. Mais même dans cette obscurité, il y avait une lumière étrange et belle, une étincelle de quelque chose qui méritait d'être chanté. Alors préparez-vous, car la saga ne fait que commencer.

I - L'Âge des Ténèbres Lumineuses

"La mer peut être mère ou meurtrière, tout dépend de la manière dont on la traverse." — Sagesse Viking

Dans les fjords glacés de Scandinavie, la vie n'était pas une promenade sur une plage ensoleillée. C'était un combat incessant contre les éléments, contre les bêtes sauvages, et parfois, contre les dieux eux-mêmes. Oui, le Viking était un guerrier, un pillard, un marin; mais il était aussi un homme aux prises avec des questions fondamentales. Qu'est-ce qui fait la valeur d'une vie ? Pourquoi Odin, dans son grand trône d'Asgard, permettait-il la souffrance, la trahison, la mort?

Hakon, jeune jarl ambitieux, se tenait sur la proue de son drakkar, cherchant des réponses dans l'horizon sombre. Le destin était-il écrit par les Nornes, ou pouvait-il défier les dieux et sculpter son propre chemin?

Il n'y avait pas de réponse facile. Le jour suivant, le drakkar de Hakon atteignait un village saxons. Épées en main, les Vikings descendirent du bateau, les boucliers prêts, et les haches tranchantes. Ils réduisirent en cendres ce qui était autrefois un village paisible. Femmes, enfants, vieillards, nul n'était épargné. C'était la loi de la jungle, écrite dans le sang et la sueur.

Mais même au milieu de cette brutalité, la lueur d'un dilemme moral brillait dans les yeux de Hakon. Doit-il être l'exécuteur du destin cruel, ou peut-il trouver une autre voie, un moyen d'illuminer ces âges sombres?

"On ne peut pas éviter son destin, mais on peut choisir la manière de l'affronter." — Maxime Viking

La chanson de Skald

Oh, Hakon, jeune jarl, vers où pointe ta boussole,
Dans les âges ténébreux, cherches-tu une étoile, une boussole?
Les pillages et les feux, les cris des mourants,
Dans ce monde cruel, que vaut donc un être humain?

Le fer tranche la chair, mais peut-il couper le destin?
Quand ton drakkar navigue, quel est donc ton dessein?
Entre Asgard et Midgard, un fil ténu tu tiens,
Tisse-le ou romps-le, à toi de choisir le chemin.

Avec le sang et le fer, tu dessines ta saga,
Mais rappelle-toi, Hakon, même Odin avait des choix.
Dans ces ténèbres lumineux, chercheras-tu la foi?
Ou seras-tu l'ouragan, qui ne connaît point de loi?

"Les dieux lancent les dés, mais c'est à nous de jouer les cartes." — Proverbe Viking

Dans ces âges sombres, tout homme, chaque femme, chaque guerrier et guerrière avait à choisir entre être une flamme qui brûle tout sur son passage ou une lumière qui éclaire dans les ténèbres. Hakon n'était pas différent. Son choix façonnera non seulement son destin mais aussi celui de son peuple. Voilà, mes amis, l'Âge des Ténèbres Lumineux, où chaque choix était un poème, chaque action une rune, et chaque vie une saga en elle-même.

II - Féroces Fractales de l'Existence

"Les dieux nous ont donné la vie, mais c'est à nous de la vivre." — Gromer le Skald

Ah, ce foutu monde ! Sacré tintamarre d'éclats de fer et de cris de guerre ! On croit échapper aux géants de Jotunheim, et voilà qu'on se retrouve en plein enfer humain, foutrement plus cruel qu'un loup Fenrir enragé. Hakon, ce môme en peau de loup, à peine sorti du ventre de sa mère — ah la douce Gerd — se croit déjà prêt à dessiner les runes de son propre destin ! Lui et son équipage de brigands à la barbe hirsute, ils sont là, en plein massacre, à laisser des flots de sang couvrir leurs bottes de cuir.

V'la que les hommes se comportent comme des berserkers, et ne parlons pas des Valkyries — ces dames ailées qui choisissent qui ira festoyer au Valhalla et qui restera à errer dans le Niflheim. Des anges de la mort aux plumes d'acier, des servantes d'Odin aux goûts macabres. Ah ! C'est grotesque !

"Même au Valhalla, l'écho de nos choix terrestres nous suit comme une ombre." — Ingrid la Sage

La chanson de Skald

Ô Hakon, en runes d'Yggdrasil, que lis-tu ?
Entre Ægir et Skadi, où penche ta vertu ?
Le Gjallarhorn sonne, les Nornes filent,
Vas-tu suivre Tyr ou te perdre dans les jeux de Loki, ces facéties viles ?

Ragnarök approche, oh quel funeste sort,
Te tiendras-tu avec Thor ou fuis-tu vers le Nord ?
Ton drakkar fend les vagues, ton épée divise l'âme,
Es-tu fait pour le Valhalla ou pour une autre trame ?

Les Einherjar te regardent, les Valkyries attendent,
Seras-tu parmi eux, dans la bataille sans fin, où l'honneur s'étend ?
Les runes sont jetées, le sort d'Odin est clair,
Mais toi, Hakon, où vas-tu, dans ce monde si austère ?

"La hache tranche la chair, mais c'est l'esprit qui dirige la hache." — Bjorn Mains-de-Fer

Foutue existence ! Des fjords aux steppes, des villages en cendres au sombre royaume de Hel, on se démène comme on peut, à chercher un peu de sens entre deux tueries, deux beuveries. On jette des runes, on prie des dieux capricieux, mais au final, c'est toujours le même chaos, la même absurdité insondable. Et Hakon, ce petit merdeux, s'il est quelque chose, il est le miroir de cette absurdité. Un homme pris dans la toile des Nornes, un guerrier perdu entre Midgard et Asgard, un fils de la Terre cherchant sa place sous le soleil éternellement voilé.

Voilà, mes amis, le deuxième chapitre de notre saga, un mélodrame épique à la croisée des mondes, entre dieux et hommes, entre destin et liberté. Une féroce fractale de l'existence, aussi imprévisible que les vents du Nord

III - Le Fracas des Illusions et le Crépuscule des Dieux

"Si tu crois qu'un navire te sauvera de ton âme, tu te trompes de bateau." — Leif l'Errant

Quelle sinistre mascarade que cette vie, hein? Imaginez-vous, là, sur les eaux froides de l'Atlantique, en plein milieu de nulle part, n'ayant pour compagnie que les cris stridents des Valkyries dans les tempêtes nocturnes et les visions d'Odin en plein délire méphitique. Ah, la splendeur du crépuscule ! Elle vous éclabousse le visage comme le sang chaud d'un ennemi vaincu. Tout ce bazar cosmique orchestré par Odin, ce vieux fourbe !

Et cette pauvre Astrid, mariée à un homme qu'elle n'a jamais choisi, rêvant de liberté pendant que son époux, Harald le Vaniteux, compte ses pièces d'argent et ses esclaves. Elle se demande, la tête pleine de rêves de Valhalla, si les Valkyries viendraient la chercher si elle jetait son propre sort dans le lac. Par Freyja, qu'elle est naïve !

"On peut échapper aux griffes de Fenrir, mais pas à celles de son propre esprit." — Estrid l'Oubliée

La chanson du Skald

Astrid, fille des fjords, prisonnière d'or,
Rêves-tu de Huginn et Muninn, d'un autre port ?
Les Jötnar sourient, tes choix font leurs délices,
Es-tu faite pour les feux de la honte ou les glaces de l'artifice ?

Le Mjölnir retentit, mais c'est ton cœur qui tremble,
Entre le Bifröst arc-en-ciel et l'enfer, tu te rassembles.
Ton drakkar intérieur, en secret, navigue,
Es-tu pour le Vanaheim de la paix ou le Muspellheim de l'intrigue ?

Valkyries et Nornes scrutent ton destin,
Te voient-elles avec Harald, ou sur un tout autre chemin ?
Les runes sur la pierre, Frigg a tissé le sort,
Mais Astrid, quelle trame choisis-tu, dans ce monde aux mille ports ?

"On peut défier les dieux, mais on ne peut fuir de soi-même." — Sven Gorge d'Oeil

Oh, quelle tragi-comédie ! De la glace de Niflheim à la chaleur d'Asgard, l'homme est le jouet de forces qu'il ne comprend même pas. Un pion sur l'échiquier d'Odin, un fétu dans le vent cosmique de Thor. Et Astrid, cette pécore, est aussi perdue que les âmes du Helheim, essayant de décrypter les runes d'un destin qui lui échappe comme un serpent Jormungand insaisissable.

Voilà, nous concluons le troisième chapitre de notre odyssée insondable, où le fracas des illusions se mêle au crépuscule des dieux. Une ballade de futilité et d'espérance, un poème à la gloire et à la misère de l'âme humaine.

IV - L'Écho du Néant et la Danse du Ragnarök

"Les dieux eux-mêmes ne peuvent réécrire le passé, mais ils peuvent y mettre un bon coup de hache." — Bjorn le Boucher

Ah, vous croyez que le drame s'arrête là, à la contemplation de la mer gelée et du ciel vide ? Que nenni, mes braves ! Le rideau se lève à peine sur la scène du monde, ce théâtre du grotesque où les Ases et les Vanes s'entredéchirent comme des hystériques en quête de sens. Érik le Rouge, cet ivrogne, navigue vers l'ouest, vers cette terre promise qu'il a baptisée le Groenland. Quelle farce ! Vert comme la jalousie des dieux, vert comme le venin du serpent Nidhogg !

Et voilà, Olaf le Sage, le roi-philosophe, en proie à un doute existentiel. Un être, élevé aux mythes et aux sagas, qui soudain se demande si l'arbre Yggdrasil ne serait pas qu'une vaste illusion, un hochet pour enfants naïfs. Le Ragnarök approche, Olaf, tu le sais bien !

"S'il y a une vérité en ce monde, c'est que même Odin se trompe." — Ingrid la Juste

La chanson du Skald

Érik, fou du levant, tu t'aventures vers l'ouest,
T'as-tu déjà demandé si tu n'étais qu'un pion, une quête sans cesse ?
Sköll et Hati te guettent, le jour, la nuit, sont en toi,
Qu'as-tu à perdre ou à gagner, entre le chaos et la foi ?

Olaf, roi d'ambiguïté, perdu entre Asgard et Midgard,
Ton trône est-il fait d'or ou bien d'illusions bâtardes ?
La Wyrd tisse et retisse, mais connais-tu seulement ton fil ?
Au Ragnarök final, seras-tu héros ou bien zéro, utile ou inutile ?

Le Ginnungagap t'attend, le grand vide, le néant,
Seras-tu absorbé en lui, ou bien créeras-tu ton propre géant ?
Le bal des dieux et des hommes, une valse sur la lame,
Tout un monde à gagner, Érik, Olaf, ou bien une simple flamme ?

"Le vrai courage, c'est de regarder le Ragnarök en face et de lui cracher dessus." — Gunnar Gueule-de-Loup

Ah, c'est tout un micmac, ce tourbillon de fureurs et de doutes ! Le Ragnarök n'est pas qu'un feu d'artifice final, mes amis. Non, c'est l'apothéose de l'absurdité humaine et divine, un carnaval de vanités où les masques tombent et les lames s'aiguisent. Érik, Olaf, Astrid, tous ces pantins agités par le Nornes, ignorent-ils donc que chaque décision, chaque acte les rapproche de cette ultime danse ?

Et voilà donc notre quatrième chapitre, mes chers, où l'écho du néant résonne en chacun de nous, une mélopée de déraison et de révolte. Ah, le sublime et le ridicule, main dans la main, dansant sur le cadavre encore chaud de la logique !

V - Les Runes du Chaos et le Sang des Héros

"Le drakkar ne navigue pas seulement sur l'eau ; il navigue aussi sur un océan d'incertitudes." — Sven l'Intrépide

Hah ! Vous pensiez peut-être que nous allions atteindre un port, un havre de paix ? Quelle naïveté crasse ! Les eaux de l'existence sont infestées de Krakens et de monstres marins, et le drakkar de la vie n'est autre qu'un frêle esquif balloté par des vagues de folie. Regardez là, Astrid la Guerrière, cette Valkyrie de chair et de sang, prête à mourir pour sa patrie, pour ses dieux, mais surtout, surtout, pour elle-même.

Oui, elle trace des runes, des symboles anciens gravés dans la pierre, dans la terre, dans la peau. Mais que signifient-ils, ces gribouillis ? Une prière à Thor pour la force, à Frigg pour l'amour, à Loki pour le chaos ? Ou bien n'est-ce qu'une tentative désespérée de donner un sens à ce tourbillon d'absurdités ?

"Les runes ne sont pas là pour nous dire le chemin à suivre, mais pour nous rappeler que chaque chemin est truffé de pièges." — Ragnhild l'Érudite

La chanson du Skald

Astrid, la guerrière, la fille d'Aegir et de Ran,
Ton destin est-il gravé en runes ou écrit dans le sable ?
Fenrir est déchaîné, Jormungandr se déroule,
Sais-tu ce que tu cherches, es-tu l'aigle ou la taupe ?

Les Valkyries t'observent, tissées dans le tapis de la Wyrd,
Ton épée sera-t-elle ton salut, ou bien la clé de ta perte ?
Baldr est mort, les dieux ont pleuré, y a-t-il un espoir ?
Dans ce monde de glace et de feu, trouves-tu ton histoire ?

Le Valfather t'appelle, le Walhalla est-il ta maison ?
Ou cherches-tu simplement à échapper à ta propre prison ?
Le Mjöllnir tonne, la tempête brise les voiles,
Dans le tumulte, Astrid, quelle sera ta morale ?

"Un héros ne meurt jamais ; il devient simplement un mythe que les autres essaient en vain de vivre." — Astrid la Guerrière

Ah, là voilà la clé ! Le tourbillon chaotique de notre existence ne prend son sens que dans l'acte, l'acte pur, dénué de raison, d'explication, de justifications ! Astrid le sait, le sent dans ses veines où coule le sang des Ases, ce même sang qui la pousse à graver son destin avec la pointe de son épée. Vous voulez une morale ? Une conclusion toute faite ? Hah ! La seule conclusion, mes chers, c'est que la vie est une bataille sans fin, une épopée sans épilogue, une chanson de Skald qui n'a ni début ni fin, mais qui résonne, ah comme elle résonne, dans le grand hall du Walhalla, jusqu'à la fin des temps.

VI - Le Banquet des Ombres et le Rire des Dieux

"Le banquet du Walhalla n'est pas pour les faibles. C'est une fête où chaque rire cache une larme, chaque toast est un adieu." — Olaf le Sage

Écoutez bien, je vous parle de banquets, d'hydromel et de rires gras. Vous l'imaginez, ce Walhalla, plein à craquer de héros et de valkyries, avec Odin en maître de cérémonie ? Ah, mais quel festin de vanités ! Tous ces guerriers sont morts en cherchant quoi ? La gloire ? Le paradis ? Des vierges aux yeux bleus ?

Lars le Barde y était, guitare en main, l'air perdu. Il chantait des vers de la Edda, espérant peut-être plaire aux dieux ou aux morts. Mais ici, personne n'écoute. Chacun est trop occupé à se battre contre ses propres démons, réels ou imaginaires, à se soûler pour oublier que l'oubli n'existe pas.

"La meilleure façon de plaire aux dieux est de ne pas essayer de les comprendre." — Freyja la Mystique

La chanson du barde

Oyez, oyez, le récit de Lars, le Skald du Nord,
Qui cherchait les échos du Walhalla, au-delà du fjord.
Le Gjallarhorn résonne, Heimdall tient la garde,
Mais qui protège Lars de la solitude, cette mère avare ?

Odin, le Père de Tout, lit dans le puits de Mímir,
Quelle sagesse trouvera Lars dans le calice de l'hydromel amer ?
Les Nornes tissent, coupent, mesurent,
Lars, dis-moi, as-tu trouvé ta porture ?

Ragnarok approche, la bataille finale se lève,
Seras-tu prêt, Lars, quand viendra la grève ?
Le loup dévore le soleil, les étoiles s'éteignent,
Dans ce crépuscule des dieux, qu'est-ce qui te retient ?

"Si le Walhalla est une fête sans fin, alors chaque jour est une gueule de bois éternelle." — Lars le Barde

Regardez-les bien, ces héros fatigués, ces dieux blasés. Le Walhalla, cette récompense suprême, n'est rien d'autre qu'un miroir qui reflète notre propre vacuité. Lars le comprend maintenant, sa guitare silencieuse, son rire éteint. Peut-être que la véritable bravoure ne consiste pas à mourir au combat, mais à survivre au banquet qui suit. A continuer de chanter quand la musique s'arrête, à rire quand la plaisanterie n'a plus de sens, à vivre quand la vie elle-même devient une ombre dans la salle d'Odin. Voilà la leçon de Lars, notre Skald, le poète de l'absurde dans le royaume de l'absurdité.

VII - La Mer, cette Tombe Liquide

"La mer est l'éternelle compagne du Viking, mais aussi son ultime sépulture." — Bjorn le Navigateur

Ah, vous vous voyez sur ces drakkars, hein ? Les voiles gonflées par le vent du Nord, les vagues comme une symphonie de Njord ! On est vite pris par l'ivresse, par cette promesse d'infini. Mais attendez de voir ces hommes de mer revenir à la terre ferme. Ils ont le regard creux, ces guerriers. Ils ont vu la mer les engloutir, les avaler comme une Jormungand aquatique.

Imaginez Sven, ce bon vieux loup de mer. Il est parti, la barbe pleine de rêves, le cœur enflammé par les sagas. Aujourd'hui, il vous dirait que chaque vague est un tombeau, chaque marée un appel à l'au-delà. Il a vu ses frères disparaître dans les abîmes, engloutis par Aegir et ses filles, comme si la mer, ce monstre froid, avait faim de chair humaine.

"La mer donne, la mer reprend, mais elle ne pardonne jamais." — Astrid la Veuve

La chanson du Skald

Sven, le vieux loup, navigue sur son knarr,
À la recherche de terres, au-delà du brouillard.
Skíðblaðnir danse, les vagues sont ses runes,
Mais la mer est une Valkyrie qui ne donne aucune fortune.

Ægir rit, ses filles, les neuf vagues, se déchaînent,
Le drakkar tangue, Sven prie Odin, mais en vain.
Rán sourit, elle étire ses filets d'argent,
Sven le sait, la mer est son dernier amant.

Là où Njord règne, le courage est un tribut,
Une offrande à la mer, ce tombeau si abrupt.
Le vent hurle, Fenrir dans cette sombre nuit,
Sven rejoint le Halls des noyés, sans un bruit.

"La mer est le dernier récit du Viking, écrit non pas en runes, mais en vagues et en vent." — Sven le Noyé

On pourrait croire que la mer est une extension du Walhalla, un lieu de gloire et de conquête. Mais elle est aussi une fin en soi, un rappel que même les dieux sont impuissants face à la nature. Sven l'a compris. Il a payé le prix de son arrogance, mais peut-être a-t-il trouvé dans les profondeurs un sens que ni le combat, ni le banquet, ni les épopées n'ont pu lui donner. Dans cette fin, il y a peut-être une forme d'éternité que seul un Viking peut comprendre.

VIII - Les Dieux et Leurs Marottes

"Les dieux nous regardent, mais ne voient que leur propre reflet." — Einar le Sage

Ah, ces dieux, ces dieux ! Véritables farceurs cosmiques, n'est-ce pas ? On les adore, on les vénère, on croit dur comme fer en leurs promesses d'immortalité, de gloire, de festins éternels dans le Walhalla. Mais laissez-moi vous dire, ces divinités ont leurs propres problèmes, et nous ne sommes que les pions dans leur grand échiquier d'Yggdrasil.

Prenez Thor, ce grand marteau-swingueur. L'homme pense pouvoir résoudre tous les problèmes avec son Mjölnir. Et Odin, ah, l'Errant, celui qui a sacrifié un œil pour de la sagesse, mais qu'a-t-il vraiment appris ? Et que dire de Loki, l'archétype du garnement, créant des ennuis plus vite qu'une flèche de Skadi ?

"Les dieux jouent aux dés avec nos vies, mais ne nous disent jamais les règles." — Gunnar le Chanceux

La chanson du Skald

Odin erre, un œil en moins, le savoir en tête,
Sacrifiant à Mímir, mais qu'a-t-il vraiment compris ?
Thor brandit Mjölnir, écrasant les Jötnar,
Mais peut-il écraser le destin, ce sinistre hrafn ?

Loki rit, le feu dans les yeux, l'escroc des Aesir,
Transformé en mare, en cheval, même en la brise du soir.
Freya pleure, des larmes d'or pour son amour perdu,
Mais que valent les dieux quand les hommes sont abattus ?

Balder meurt, même les dieux pleurent, sous le gui,
La fin est proche, Ragnarök, la fin du jeu, mes amis.
Nous sommes les Einherjar, choisis pour la fin,
Mais même dans la gloire, il y a une fin au chemin.

"Nous jouons les héros dans la saga des dieux, mais n'oublions pas que chaque saga a une fin." — Sigrid la Sage

Ces dieux, ces divinités farfelues, nous rappellent cruellement notre propre mortalité, notre propre folie. À travers leurs épopées et leurs déboires, nous entrevoyons notre propre reflet, un miroir déformant d'humanité dans un monde d'absurdités divines. N'oublions jamais, même les dieux ont leurs limites, et parfois, ils ne sont que des versions amplifiées de nos propres échecs et aspirations. Ah, quel théâtre, cette vie viking !

IX - L'Odyssée Viking

Des Rivages de la Mer du Nord aux Terres Inconnues

"La mer est un vaste domaine, mais notre soif d'exploration l'est encore plus." — Leif le Navigateur

Ah, l'horizon! Toujours là, inatteignable, ce trait fin qui sépare ciel et mer. Vous croyez qu'il y a quelque chose au-delà ? Bah, les Vikings en étaient certains ! Pas des poètes, ces hommes, mais des explorateurs, des conquérants ! En leur âme brûlait la soif de l'inconnu, pire que l'hydromel le plus fort !

Voyez Erik le Rouge, ce banni, ce paria. On l'a chassé d'Islande, alors qu'a-t-il fait ? Il a découvert le Groenland ! Ouais, le nom est un peu trompeur, mais qu'importe ? Et son fils, Leif Erikson, ne s'est pas contenté de la gloire paternelle. Non, il a mis les voiles vers l'ouest et a découvert l'Amérique bien avant ce cher Colomb.

"Un Viking ne découvre pas de nouvelles terres avec un bateau ancré." — Asbjorn le Libre

La chanson du Skald

Oyez, oyez, voilà Erik le Rouge, l'indompté,
Chassé d'Islande, mais par la mer racheté.
Groenland, sa conquête, son fardeau,
Un royaume glacé, sous la lueur de l'aurore boréale.

Leif Erikson, fils d'Erik, ombre d'un géant,
Mais l'ombre s'étire loin, jusqu'au Vinland.
Drakkars fendus l'océan, la soif inassouvie,
Trouvant des rivages nouveaux, sous le ciel infini.

Varègues au sud, vikings à l'ouest, berserkers du Nord,
Le monde ne peut contenir leur essor.
L'odyssée viking, un chant, une flamme,
Qui brûle encore, dans chaque cœur viking, enflamme.

"Les vikings sont partis, mais leur esprit d'aventure reste. Nous sommes tous des explorateurs en quête d'inconnu." — Astrid la Sage

L'histoire de l'odyssée viking est celle de l'aspiration humaine à l'inconnu, à l'indompté, au sauvage. Des rudes fjords de la Scandinavie aux terres glacées du Groenland, jusqu'aux côtes inexplorées du Vinland, ces hommes et ces femmes ont prouvé que le monde est un livre, et ceux qui ne voyagent pas n'en lisent qu'une page. Une page ennuyeuse, si vous voulez mon avis. Ah, ces vikings, jamais satisfaits, jamais attachés, toujours en quête de quelque chose de plus grand que leur propre petite existence. Quel spectacle !

X - La Vie, la Mort, et Tout le Bordel Entre les Deux

"Un homme ne peut échapper à son destin, pas plus qu'il ne peut fuir son ombre." — Einar le Fataliste

Ah, la vie et la mort, cette danse éternelle, comme un jarl et sa shieldmaiden lors d'un festin hivernal ! Vous avez des vikings, ces êtres tout en fureur et en passion, nés dans le fracas des épées et la morsure du vent du nord. Qu'est-ce qui les motive ? La gloire, la conquête, l'hydromel ? Non, mes petits, c'est la mortalité, cette grande égalisatrice !

Pensez à Björn, ce vieux guerrier aux cicatrices aussi nombreuses que les étoiles dans le ciel nocturne. Il a navigué de la Baltique jusqu'aux portes de Miklagard, ces Byzantins l'appelaient Varègue, mais qu'est-ce que ça change ? Il a amassé des trésors, engendré des enfants, et puis quoi ? Rien, mes chéris, rien du tout ! À la fin, la Parque l'a eu, tout comme elle nous aura tous !

"La mort est certaine, seule son heure est incertaine." — Freydis l'Impitoyable

La chanson du Skald

Écoutez, écoutez, Björn le Varègue, homme d'acier,
Des horizons lointains, il est rentré.
Mais même les grands guerriers aux sagas mémorables,
Ne peuvent fuir les Nornes insondables.

La vie, ah la vie, qu'un éclair dans le noir,
Rien que le temps de boire et de recevoir.
Morts au combat, dans la gloire et l'honneur,
Ou à l'âge mûr, loin des fracas et des labeurs.

Björn le Varègue, ah ! Quelle vie, quel destin !
Mais au bout du chemin, c'est Hela qui le tient.
La mort, cette vieille, attend chacun de nous,
Même les plus forts, elle les a à genoux.

"En vérité, la seule victoire sur la mort est dans la façon dont nous vivons notre vie." — Ragnar le Sage

Alors, qu'est-ce qu'on en tire de cette foutue existence ? Que c'est temporaire, oui, mais intense, par les dieux ! Et ces Vikings, ils ont su le vivre, chaque instant comme s'il était le dernier, chaque bataille comme si Valhalla les observait, chaque amour comme s'il brûlait plus fort que le feu de Muspell. Et peut-être que c'est la seule façon de vaincre la grande faucheuse : en vivant une vie qui mérite d'être racontée. Une vie viking, bon sang !

XI - La Mer, Ce Vaste Cimetière Liquide

"La mer est une amante cruelle, mais elle ne rompt jamais ses promesses." — Aslaug la Navigatrice

Ah, la mer, cette vaste étendue de bleu et de noir, où chaque vague est un tombeau potentiel ! Vous voulez parler de voyages, de raids ? Mais regardez donc ces drakkars ! Des bateaux en forme de monstres marins, faits pour effrayer autant qu'explorer. Quand un Viking met les voiles, il ne sait jamais s'il va trouver des terres nouvelles ou le trépas. C'est un pari avec les dieux, une roulette russe avec les vagues !

Et que dire d'Olaf, ce marin téméraire ? L'homme qui a affronté les tempêtes envoyées par Thor lui-même, qui a échappé aux sirènes et aux krakens, pour finalement mourir d'une indigestion d'huîtres. Quelle ironie ! La mer offre et reprend, elle est à la fois la mère et la meurtrière, et vous n'avez pas votre mot à dire !

"La mer est aussi imprévisible que la colère d'une femme spurnée." — Leif l'Audacieux

La chanson du Skald

Olaf le marin, à bord de son drakkar,
Affronta les dieux, mais n'échappa pas au trépas.
Aegir, dieu de la mer, rit de son sort,
Même en échappant aux tempêtes, la mort est toujours à bord.

Un kraken ici, des sirènes là,
Mais c'est une huître qui a fini notre Olaf.
Les sagas retiennent sa vaillance,
Mais la mer, elle, ne donne aucune chance.

La mer, oh la mer, telle une valkyrie sans foi,
Elle choisit qui elle veut, quand elle veut, et pourquoi.
Une leçon d'humilité, pour ceux qui pensent dominer,
Car devant les dieux et la mer, nous ne sommes que des invités.

"Si la mer était de l'hydromel, nous serions tous des poètes... ou des noyés." — Astrid l'Irrévérencieuse

Alors là, mes amis, qu'est-ce qu'on retient de cette grande bleue, de cette éternelle amante ? Qu'elle est autant une compagne qu'une tueuse, une source de richesse et une tombe liquide. Chaque Viking qui prend la mer sait qu'il joue à un jeu dangereux, mais quel jeu plus grand y a-t-il que celui de la vie et de la mort ? Vous voulez de l'existentialisme, en voilà ! Vous n'êtes rien, et c'est ça qui est beau, par Odin !

XII - Les Dieux et Leurs Cruelles Farces

"Si les dieux ne riaient pas, ils pleureraient, et alors nous serions tous perdus." — Einar le Sceptique

Ah, les dieux, ces figures haut perchées qui jouent avec nos vies comme des enfants avec des poupées de chiffon ! Odin, avec son œil en moins, vous regarde et décide si vous méritez le Valhalla ou si vous finirez dans le ventre de Fenrir. Et Loki, l'arnaqueur, le démon des farces ! Il rit dans sa barbe pendant que vous trébuchez sur un sort ou que vous tombez amoureux de la mauvaise personne. Ha ! Vous croyez contrôler votre destin ? Fouquetaises ! Les Nornes tissent et coupent, elles n'écoutent que leur propre rythme, et vous, pauvres mortels, vous dansez sur leur mélodie infernale.

Que fait-on alors, hein ? On se bat, on rit, on boit ! Parce qu'à la fin, tout cela est une grande farce et il vaut mieux en être l'auteur que la victime. Quand Odin vous sourit, souriez en retour, mais gardez une main sur votre épée. Les dieux sont capricieux, et leur faveur est aussi changeante que le vent en hiver.

"La seule façon de déjouer les dieux, c'est de jouer leur jeu." — Helga la Rusée

La chanson du Skald

Odin nous observe, d'Ásgard il règne,
Il rit et il pleure, de nos vies il s'étreint.
Loki, l'astucieux, derrière chaque recoin,
Joue ses tours cruels, ah, quel triste dessein !

Les Valkyries volent, choisissez bien votre fin,
Dans le champ de bataille, ou noyé dans l'hydromel.
Freya, belle et fatale, d'amour elle tisse la toile,
Mais prenez garde, oh oui, elle peut être une entrave.

Les dieux nous rient au nez, mais nous rions en retour,
Car la vie est une saga, et nous en sommes les Skalds.
Ragnarök viendra, et tout sera fini,
Mais d'ici là, vivons, chantons, pour l'instant nous sommes ici.

"Les dieux nous ont créés, mais nous avons créé leurs légendes. C'est une sorte d'égalité, non ?" — Björn l'Éloquent

Voilà, vous avez saisi le fond de la question ? Vous êtes le jouet des dieux, mais quel beau jouet vous faites ! Vous avez vos moments de gloire, vos épopées, vos amours et vos tragédies. Alors vivez, mes amis, vivez à fond ! Parce qu'un jour, tout cela sera terminé, et ce sera à vous de décider si vous partez en riant ou en pleurant.

XIII - La Mer, Notre Tombe et Notre Berceau

"La mer donne, la mer prend, mais la mer n'oublie jamais." — Thorgal le Navigateur

Quel est ce monstre, hein? Cette étendue salée qui nous avale, nous recrache, nous tient entre ses dents acérées comme un loup tenant un lièvre. Ah, la mer ! La mer ! On se croit rois des vagues jusqu'à ce qu'une tempête nous rappelle notre nature misérable de simples mortels. Vous voyez, Thor frappe son marteau, Mjölnir, et les vagues deviennent nos geôliers, nos bourreaux.

Mais il y a un charme dans cette fatalité, n'est-ce pas ? Un charme dans le fait de chevaucher l'inconnu, de se lancer vers ces horizons lointains où même les dieux craignent de marcher. Les drakkars fendent l'eau, et avec eux nos rêves de conquête, d'immortalité. Le Jarl à la barre, les guerriers rament, tous unis par le même destin, celui de la mer et des dieux capricieux qui y règnent.

"Naviguer, c'est défier les dieux ; survivre, c'est les convaincre." — Astrid la Sage

Chanson de Skald

Oh, la mer si vaste, sous l'œil de Njord,
Nous fendons les vagues, vers l'ouest notre accord.
Drakkar si fier, dans la brume il se perd,
Mais nos âmes vikings ne connaissent pas l'effroi.

Thor tonne au ciel, la tempête s'éveille,
Mais nous, les fils d'Odin, n'avons pas besoin de sommeil.
Serpent de Midgard, dans l'abysse tu rampes,
Nous te défions aussi, dans cette chanson de skald.

Les runes sur la proue, disent notre histoire,
Chaque entaille, chaque marque, sont nos lettres de gloire.
La mer peut être tombe, mais aussi notre mère,
Elle berce nos rêves, dans cette vie éphémère.

"La mer n'est ni notre amie ni notre ennemie, elle est notre destin." — Olaf le Philosophe

Et là vous l'avez, la mer comme une métaphore de cette vie brutale et délicieuse. Vous ne pouvez pas l'apprivoiser, pas plus que vous pouvez apaiser les dieux ou fuir votre destin. Tout ce que vous pouvez faire, c'est monter à bord, prendre une grande respiration et plonger dans l'inconnu. Ah, quelle vie ! Quel voyage ! Vous y allez ? Ou vous allez rester sur le rivage comme un pauvre lâche ? Ah, les choix, toujours les choix ! Le destin vous pousse, mais c'est vous qui marchez.

XIV - Le Festin des Dieux et des Hommes

"Un guerrier ne vit vraiment que lorsque la mort danse autour de lui." — Bjorn le Brave

Ah, les festins ! Ces agapes décadentes où l'on rit à gorge déployée, où la bière coule à flots et où l'on chante les épopées des héros disparus ! Vous croyez que c'est une fête ? Une simple soirée en bonne compagnie ? Détrompez-vous ! C'est un préambule à la bataille, un adieu à la vie telle que vous la connaissez ! Valhalla sur terre, mes amis, mais sans garantie de lendemain !

Chacun avale son hydromel comme s'il s'agissait de sa dernière gorgée, car qui sait ? Peut-être l'est-ce ! Ah, on célèbre, oui, mais dans l'ombre de la mort, cette grande égalitaire qui n'épargne le roi ni le mendiant. Le Jarl lève son corne, et tout le monde sait : demain, ce sera le fer et le feu, le cri et la douleur.

"Le festin est la seule vérité, le reste n'est que bataille." — Freydis la Poète

La chanson du Skald

Écoutez, ô braves, le chant de cette nuit,
Où le hydromel coule, et où chacun s'unit.
Valhalla en vue, mais ici on festoie,
Dans cette grande salle, aux parois de bois.

Les Valkyries dansent, les Nornes filent nos sorts,
Ici dans le Midgard, là-bas dans les fjords.
Odin nous observe, de son trône d'or,
Et Freyja sourit, aux exploits que l'on rapporte.

Lève ta corne, Jarl, que l'on boive à nos vies,
À l'amour, à la guerre, à ce qui nous unit.
Car même à la fin, quand viendra le Ragnarök,
On se souviendra toujours de ce festin de folie.

"La meilleure des vies est vécue entre les lames et les rires." — Sven l'Audacieux

Le festin s'achève, et on sent déjà l'air se tendre, l'atmosphère se charger de cette gravité qui précède toujours les grands actes. Ah, les hommes ! Toujours à jouer avec la vie et la mort comme s'ils étaient les maîtres de leur destin ! Et peut-être le sont-ils, après tout, dans ce court instant entre deux gorgées d'hydromel, entre deux éclats de rire. C'est là, mes amis, que se trouve l'essence même de la vie viking : dans ce doux équilibre entre la brutalité et la beauté, la guerre et la paix, l'éphémère et l'éternel.

XV - Le Cri de Guerre, l'Appel du Drakkar

"La mer ne se soucie pas de ta bravoure, mais Odin le fait." — Astrid la Sage

Ah, le drakkar ! Ce navire de bois et de fer, cette bête aquatique qui avale les kilomètres de mer comme un guerrier avale son hydromel ! Vous croyez que c'est juste une embarcation ? Non, non, non ! C'est une déclaration de guerre, une sculpture en mouvement, un poème écrit dans le bois et le métal !

Quand le drakkar vogue, c'est comme si le serpent Jormungandr lui-même s'élançait hors de l'eau, crachant la mousse et l'écume. Et les hommes à bord ? Ah, une bande de joyeux lurons, prêts à embrasser la gloire ou à mordre la poussière !

"Un drakkar ne vogue bien que si ses hommes chantent fort." — Olaf le Chanteur

La chanson du Skald

Écoutez, braves guerriers, le cri du drakkar,
Il fend la mer, il brave les orages, sans égard.
Le vent dans les voiles, comme le souffle d'Odin,
On part à la conquête, guidé par le destin.

Les boucliers scintillent, les épées prêtes à mordre,
La Rune de Tyr nous protège, jusqu'à la nouvelle aurore.
La mer est notre mère, le drakkar notre frère,
Dans cette quête de gloire, nous ne sommes jamais solitaires.

Alors lève ta hache, et crie à plein poumon,
Pour le clan, pour les dieux, pour la future moisson !
Quand retentira le Gjallarhorn, à la fin des temps,
Nos exploits seront chantés, de l'ancien au présent.

"Si tu veux connaître un homme, navigue avec lui." — Bjorn le Navigateur

Là, alors que le drakkar se prépare à aborder des terres inconnues, les guerriers savent qu'ils ont déjà gagné quelque chose : l'immortalité dans les chants, dans les légendes, dans les cœurs de ceux qui restent en arrière. Et ça, mes amis, c'est bien plus précieux que tout l'or du monde.

Dans ce moment de suspense, entre la terreur et l'excitation, ils comprennent l'essence de la vie viking : une existence passée sur le fil du rasoir, où chaque instant peut être le dernier, mais où chaque seconde est aussi pleine de possibles. Ah, la merveilleuse incertitude de la vie !

XVI : Le Banquet d'Odin, l'Ultime Récompense

"Le banquet n'est pas fait pour ceux qui mangent, mais pour ceux qui se battent." — Sven le Fort

Ah, Valhalla ! Vous croyez que c'est un conte pour endormir les enfants ? Non, non, et re-non ! C'est le nirvana des guerriers, le paradis en cuir et en métal, la boîte de nuit éternelle pour ceux qui ont osé défier les dieux !

Les héros tombés y trouvent la paix, une paix gorgée de hydromel, pimentée de combats et saupoudrée de poésie. Car oui, même au Valhalla, les Skalds ont leur place.

"En Valhalla, chaque jour est un duel, chaque nuit est un festin." — Ingrid la Poète

La chanson du Skald

En Valhalla, mes frères, nous levons nos cornes,
Nous chantons pour Odin, jusqu'à la première aurore.
Les Einherjar dansent, dans cette salle sans fin,
Les Valkyries nous servent, et nous nous sentons bien.

L'épée fend la chair, mais ici, point de douleur,
Car demain, on renaît, pour une nouvelle labeur.
Le loup Fenrir gronde, mais ici, il ne mord pas,
Nous sommes à l'abri, sous le regard d'Odin, le roi.

Donc, remplissez vos cornes, de hydromel et de vin,
Ici, chaque guerrier trouve enfin son destin.
Avec un cri de joie, nous brisons la nuit,
Car en Valhalla, mon frère, c'est toujours l'infini.

"Le Valhalla n'est pas une fin, mais un nouveau commencement." — Helga la Sage

Alors que les guerriers festoient, ils réalisent que l'immortalité n'est pas seulement une histoire de vie après la mort. C'est aussi une question de mémoire, de légende, de l'empreinte que vous laissez dans le monde des mortels. Et en ça, ils sont déjà immortels.

Ah, Valhalla ! Ce n'est pas seulement le but, c'est le voyage, et tout guerrier viking sait qu'un bon voyage mérite bien une grande histoire !

XVII - Ragnarök, la Fin et le Renouveau

"La fin est le début; le début est la fin." — Thorvald le Visionnaire

Ah, Ragnarök ! La fin des temps qu'on agite comme une épée devant les visages anxieux des mortels ! Mais dans le monde viking, la fin n'est pas que désolation et destruction. Non, c'est aussi renouveau, cycle éternel, balançoire cosmique qui oscille entre la création et la dévastation !

Imaginez, les dieux eux-mêmes engagés dans une lutte fatale avec les géants, les serpents et les loups ! Et derrière tout cela, le battement d'ailes du grand dragon Níðhöggr, qui grignote l'arbre cosmique Yggdrasil.

"Ce qui doit arriver arrivera, et nul ne peut fuir son destin." — Astrid la Clairvoyante

La chanson du Skald

Ragnarök approche, le tambour du destin bat,
Dieux et géants s'affrontent, dans un ultime éclat.
Odin contre Fenrir, Thor contre le Serpent,
La bataille fait rage, mais nul ne se lament.

Le feu de Surt consume, les Neuf Mondes en flammes,
Mais de ces cendres renaît, une nouvelle trame.
Un monde purifié, où tout recommence,
La roue du temps tourne, dans une nouvelle danse.

Donc, chantez, mes frères, pour l'ancien et le neuf,
Ragnarök n'est pas la fin, mais un autre chef-d'œuvre.

"Ragnarök n'est pas la fin; c'est une porte vers de nouveaux commencements." — Olaf le Sage

Ainsi se clôture notre chapitre sur Ragnarök, où même la fin n'est qu'un commencement. Les guerriers vikings le savaient bien : rien n'est éternel, sauf le changement. Alors, ils embrassaient leurs destins, leurs défis, leurs Ragnaröks personnels, et savaient qu'après la nuit vient toujours un nouveau jour.

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