HORLOGE VIKING
Je suis en face de ma collection d'horloges vikings. Bah on s'en fout que les vikings n'avaient pas d'horloges. J'aime les vikings alors toutes ces horloges avec tous ces symboles viking , ça me fait quelque chose. Je vais en profiter pour te faire un petit speech sur la conception du temps chez les vikings. Rien d'ennuyeux rassure-toi : un raid à la hussarde dans les champs historico-philosophiques. Allez c'est parti mon ami :
A l'horloge Yggdrasil : 01h00
Le temps, bordel de merde, les Vikings le regardaient pas avec des yeux de pucelles effarouchées, tu vois. C'était pas comme ces guignols modernes avec leurs montres à la con et leurs rendez-vous galants. Non, pour les putains de Vikings, le temps, ça s'égrainait dans le fracas des vagues, dans le souffle du vent glacial qui te glaçait les roustons. C'était le va-et-vient des saisons, des nuits sans fin et des aubes cramoisies où les corbeaux croassaient comme des bagnards en cavale. Ouais, le temps, c'était un putain de cycle, un truc qui te crachait à la gueule le cycle de la vie et de la mort, là, entre deux rasades de hydromel. Pas de chichis ni de putains de pendules, juste le temps qui passait comme une hache qui fend le crâne d'un ennemi. Voilà, le temps pour les Vikings, c'était pas une montre en or, c'était l'âme sauvage du monde qui te giclait en pleine tronche. Ça, c'était leur putain de réalité.
A l'horloge Vegvisir : 02h00
Et tu vois, ces sacrés Vikings, ils déroulaient le temps comme un tapis de runes mystiques, ouais, avec des symboles gravés dans la roche, des putains de signes du destin. Les saisons, c'étaient pas des mois de calendrier, c'était la danse frénétique des étoiles dans le ciel, les aurores boréales qui déchiraient la nuit comme des déesses en furie. Ils s'en cognaient des horloges à la con, ils lisaient le temps dans le vol des corbeaux, dans le murmure des rivières gelées. Les jours, les nuits, c'était des sagas qui se déroulaient sous leurs yeux de guerriers. Et les saisons, bordel, c'était des chapitres qui s'écrivaient dans le sang des batailles et les chants épiques autour des feux de camp.
Le temps, c'était pas un putain de truc abstrait, c'était le souffle même des dieux dans leurs barbes de tempête. Quand l'hiver crachait sa glace, ils savaient que le vieux Ymir secouait sa carcasse dans les entrailles de Midgard. Et quand le printemps revenait, c'était Freyja qui faisait danser les fleurs dans son sillage de déesse. Ils étaient pas là à compter les secondes comme des esclaves du temps, ils vivaient dedans, au cœur des saisons qui sculptaient leurs existences rugueuses.
Alors, oublie tes montres à la con, tes agendas de pacotille. Les Vikings, eux, ils lisaient le temps dans le vol des corbeaux, dans les runes gravées sur les pierres levées. Le temps, pour eux, c'était un putain de poème épique, un voyage au cœur des éternités nordiques. Et ça, mon pote, ça valait mille fois mieux que tes putains de tic-tac mécaniques.
A l'horloge Aegishjalmur : 03h00
A l'horloge Odin : 04h00
Le quatrième chapitre de cette épopée temporelle viking, c'était comme un festin dans la grande salle du Walhalla. Les Vikings, ces foutus épicuriens du passé, célébraient chaque moment comme une offrande aux dieux. Les saisons, bordel, c'était pas juste des changements de météo, c'était les actes d'un drame cosmique, une pièce jouée par les divinités pour divertir les mortels.
Le printemps, c'était le réveil de la nature, le retour de la vie après le sommeil hivernal. Les Vikings, ils festoyaient sous les premiers rayons du soleil, honorant Freyr, le seigneur de la fertilité, avec des libations d'hydromel et des danses frénétiques autour des arbres en fleurs. Les fleurs éclosaient comme des promesses, et chaque bourgeon était une déclaration d'amour des dieux à leur monde.
L'été, c'était l'apogée, le zénith de la splendeur. Les Vikings, ils se livraient à des joutes, à des compétitions, comme si chaque épreuve était un défi lancé par les dieux eux-mêmes. Les rivières résonnaient des rires des guerriers se rafraîchissant, les champs étaient des arènes où la force et la bravoure étaient célébrées. C'était une orgie de vie, une bacchanale nordique où même les dieux devaient lever leur corne d'abondance.
L'automne, c'était la récolte, la moisson des bienfaits semés au printemps. Les Vikings, ils fêtaient ça comme une victoire sur les épreuves de la nature. Les banquettes étaient chargées de fruits, de céréales, de viandes, et chaque bouchée était une communion avec les divinités bienveillantes. Les sagas se racontaient autour des feux, les héros du passé prenaient vie dans les récits enflammés.
L'hiver, ah l'hiver, c'était le repos, le temps où la nature se retirait pour mieux renaître. Les Vikings, loin de se lamenter sur le froid mordant, en faisaient une célébration de la résilience. Les longues nuits étaient éclairées par les feux des foyers, les chants résonnaient dans l'obscurité, et les récits des anciens réchauffaient les cœurs. C'était une veillée, une attente sacrée avant le renouveau du printemps.
Ainsi, mon pote, le temps pour les Vikings, c'était pas un fardeau à porter, mais une danse avec les cycles de la nature. Chaque instant était un banquet, chaque saison une épopée, et ils savaient que dans le grand festin de l'univers, leur saga ne faisait que commencer. Alors, attache-toi bien, car la suite de cette épopée temporelle viking promet d'être aussi sauvage qu'un raid sur les côtes lointaines.
A l'horloge Niflheim : 05h00
Le cinquième chapitre de cette saga temporelle viking, c'est comme une traversée périlleuse à travers les eaux tumultueuses du Niflheim. Les Vikings, ces foutus navigateurs intrépides, voyaient le temps comme une mer sans fin, houleuse et capricieuse. Les marées du destin les emportaient, et chaque vague était une épreuve à affronter avec courage et détermination.
Le temps, pour les Vikings, c'était les saisons de la mer. Le printemps, c'était le réveil de l'océan, les premiers rayons du soleil caressant les vagues endormies. Les drakkars voguaient, portés par la promesse de découvertes, les navigateurs scrutant l'horizon comme des augures à la recherche de signes favorables. Les jours s'allongeaient, et chaque heure passée sur les flots était une victoire sur les courants capricieux.
L'été, c'était la pleine mer, la période où les Vikings osaient s'aventurer au-delà de l'horizon connu. Les terres lointaines les appelaient, et les étoiles guidaient leurs voiles dans l'obscurité. Les constellations étaient comme des cartes célestes, et les Vikings, tels des marins émérites, savaient déchiffrer les secrets des cieux. Chaque nuit passée sous les étoiles était un pas de plus vers l'inconnu.
L'automne, c'était le retour au port, les drakkars revenant chargés de trésors, de récits exotiques, et de la fierté d'avoir bravé les tempêtes. Les Vikings, ils célébraient leurs exploits avec des chants de victoire, des danses endiablées sur le rivage. Les histoires des voyages se mêlaient à celles des ancêtres, et chaque retour était une renaissance, un nouveau chapitre dans la grande épopée maritime.
L'hiver, ah l'hiver, c'était le repos forcé, les drakkars amarrés, attendant le retour des jours propices. Les Vikings, loin de se morfondre, préparaient de nouveaux projets, affûtaient leurs compétences de navigateurs, et planifiaient les expéditions futures. Les veillées autour du feu étaient des conseils de guerre, des stratégies discutées dans l'ombre de la grande salle. Chaque instant d'inaction était une préparation pour le grand départ à venir.
Ainsi, mon pote, le temps pour les Vikings, c'était pas seulement les saisons de la terre, mais les cycles infinis de l'océan. Chaque marée était une invitation à l'aventure, chaque étoile un guide dans l'obscurité. Et tandis que le vent soufflait sur les voiles, les Vikings savaient que leur destin était inscrit dans les plis infinis du grand drapé bleu de la mer. Reste à l'écoute, car la suite de cette saga maritime promet des horizons inexplorés et des tempêtes à défier.